Vous avez peur d’en parler? Pas nous. Parce que pour éliminer les mauvaises odeurs vaginales, il faut d’abord comprendre ce qui les cause.
Odeurs vaginales
Un jour ou l’autre, toutes les femmes ont besoin d’un coup de pouce pour traiter des troubles vaginaux courants, par exemple des problèmes d’odeurs. Votre vagin dégage naturellement une légère senteur, mais une odeur prononcée, qui rappelle par exemple le poisson, peut signaler quelque chose de plus sérieux. Une odeur anormale est généralement associée à d’autres symptômes, notamment des démangeaisons, des sensations de brûlure, une irritation ou des écoulements vaginaux. Et quand les odeurs sont au rendez-vous, on se sent mal à l’aise, gênée et, disons-le, pas fraîche du tout.
Une vaginite est une infection ou une inflammation du vagin. Elle cause des démangeaisons et des sensations de brûlure, des pertes vaginales et parfois des douleurs lors des rapports sexuels.
Qu’est-ce qui cause une vaginite?
Des bactéries, un champignon ou d’autres organismes peuvent déclencher une vaginite. De fortes odeurs vaginales sont un symptôme fréquent de vaginose bactérienne (VB).
Qu’est-ce que la VAGINOSE BACTÉRIENNE (VB)?
De fortes odeurs vaginales sont un symptôme fréquent de vaginose bactérienne (VB). La cause la plus fréquente de vaginite, la VB résulte du déséquilibre de la flore naturelle et du pH du vagin. De façon plus précise, elle survient lorsque les lactobacilles protecteurs (bonnes bactéries) qui produisent du peroxyde dans le vagin sont éliminés, ce qui favorise la prolifération d’anaérobies (mauvaises bactéries) et autres agents pathogènes nocifs, comme Gardnerella vaginalis et Mycoplasma hominis.
La VB est la cause la plus fréquente de vaginite et représente environ 50 % de toutes les infections vaginales, tandis qu’à peine 25 % des vaginites sont attribuables à des infections à levures.
Des pertes vaginales anormales, généralement légères, blanches ou grisâtres et dont l’odeur distincte et déplaisante rappelle le poisson, sont un symptôme de VB. Ces écoulements sont parfois confondus avec une infection à levures. En effet, puisque les symptômes d’une infection à levures et d’une VB se ressemblent, deux femmes sur trois posent un mauvais diagnostic et ne suivent pas le bon traitement. Les odeurs gênantes et désagréables qui rappellent le poisson, surtout après un rapport sexuel, sont l’une des grandes différences qui caractérisent la VB.
Rappelez-vous qu’une VB ne signifie pas que vous êtes sale ou que votre hygiène corporelle laisse à désirer.
Toutes les femmes peuvent contracter une VB. Cependant, certains facteurs et comportements perturbent l’équilibre normal des bactéries dans le vagin et augmentent les risques, dont les suivants :
- Menstruations
- Nouveau partenaire sexuel ou multiples partenaires
- Prise de contraceptifs
- Douches vaginales
- Prise d’antibiotiques
- Prise de médicaments par voie vaginale
- Tabagisme
- Stress
- Ménopause
- Régime alimentaire
- Vêtements serrés?
L’utilisation d’aérosols, de gels, de douches vaginales ou de savons parfumés n’est pas une solution. Au contraire, ces produits aggravent le problème. La seule véritable solution pour éliminer les odeurs vaginales consiste à restaurer et à préserver le délicat équilibre de votre corps. Heureusement, lorsque votre corps a besoin d’un coup de pouce pour y arriver :
Vous avez maintenant les moyens de lutter vous-même contre les odeurs vaginales et de garder votre corps en équilibre.
Le saviez-vous?
- La VB, la principale cause de vaginite, est deux fois plus fréquente que les infections à levures.
- La VB est à l’origine de la plupart des plaintes d’ordre vaginal chez les femmes en âge de procréer : environ 29 % sont affectées.
- Environ 25 % des femmes enceintes souffrent de VB.
- La VB est diagnostiquée chez 60 % des femmes qui ont une ITS (infection transmise sexuellement).
- Un écosystème vaginal en mauvaise santé rend les femmes plus susceptibles au VIH et à d’autres troubles médicaux graves, par exemple des infections postopératoires et des complications liées à la grossesse.
- La VB peut donner lieu à des complications pelviennes : accouchements prématurés, endométrite postpartum et fausses couches tardives.
- La VB est un facteur dans 30 % des accouchements prématurés.
- Le taux de récidive de la VB après un traitement antibiotique est supérieur à 70 % sur une période de six mois.
Un écosystème vaginal en mauvaise santé rend les femmes plus susceptibles au VIH et à d’autres troubles médicaux graves, par exemple des infections postopératoires et des complications liées à la grossesse.
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